Qu’est qu’un Ordre professionnel ?

Un Ordre professionnel est un organisme regroupant l’ensemble des membres d’une même profession, profession qui peut généralement être exercée de manière libérale, sur un territoire donné. Contrairement à un syndicat ou à une association professionnelle, il s’agit d’une obligation pour le professionnel dans le sens où l’inscription au sein de l’Ordre constitue une condition nécessaire à l’exercice de sa profession. L’appartenance à un Ordre professionnel assure au public une qualité de service et une protection. Toutes les personnes qui œuvrent en relation d’aide ne font pas partie d’un Ordre professionnel. Chaque personne est responsable d’effectuer des choix appropriés et éclairés en ce sens, surtout lorsqu’il s’agit de santé mentale.

La notion d’acte réservé selon loi

Lorsqu’une profession est réglementée par un Ordre professionnel, le Code des professions doit s’assurer que le titre professionnel associé aux activités concernées est contrôlé par l’Ordre professionnel duquel sont membres les personnes exerçant ces activités. C’est ce qu’on appelle la réserve du titre. Toute personne peut effectuer un signalement à l’Office des professions du Québec dans le cas d’une usurpation de titre ou d’un exercice illégal d’actes réservés. L’usurpation de titre concerne une situation où une personne s’affiche ou se présente, de quelque façon que ce soit, comme étant faussement associée à une profession réglementée. L’exercice illégal d’actes réservés concerne plutôt le fait d’accomplir une activité que seuls les membres d’un Ordre professionnel ciblés sont autorisés à exercer.

Un Ordre professionnel est un organisme regroupant l’ensemble des membres d’une même profession, profession qui peut généralement être exercée de manière libérale, sur un territoire donné. Contrairement à un syndicat ou à une association professionnelle, il s’agit d’une obligation pour le professionnel dans le sens où l’inscription au sein de l’Ordre constitue une condition nécessaire à l’exercice de sa profession. L’appartenance à un Ordre professionnel assure au public une qualité de service et une protection. Toutes les personnes qui œuvrent en relation d’aide ne font pas partie d’un Ordre professionnel. Chaque personne est responsable d’effectuer des choix appropriés et éclairés en ce sens, surtout lorsqu’il s’agit de santé mentale.

Lorsqu’une profession est réglementée par un Ordre professionnel, le Code des professions doit s’assurer que le titre professionnel associé aux activités concernées est contrôlé par l’Ordre professionnel duquel sont membres les personnes exerçant ces activités. C’est ce qu’on appelle la réserve du titre. Toute personne peut effectuer un signalement à l’Office des professions du Québec dans le cas d’une usurpation de titre ou d’un exercice illégal d’actes réservés. L’usurpation de titre concerne une situation où une personne s’affiche ou se présente, de quelque façon que ce soit, comme étant faussement associée à une profession réglementée. L’exercice illégal d’actes réservés concerne plutôt le fait d’accomplir une activité que seuls les membres d’un Ordre professionnel ciblés sont autorisés à exercer.

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Le neuropsychologue

Le neuropsychologue est un psychologue membre de l’Ordre des psychologues du Québec (OPQ) qui possède une expertise spécifique en neuropsychologie. Tous les neuropsychologues sont psychologues, mais tous les psychologues ne sont pas neuropsychologues. Pour avoir le droit de pratiquer la neuropsychologie en tant que psychologue, le professionnel doit avoir obtenu une attestation de pratique en neuropsychologie, en plus d’une attestation de pratique en psychologie. La neuropsychologie représente donc une spécialité de la psychologie, tout comme la neurologie constitue une spécialité de la médecine.

Le travail du neuropsychologue consiste essentiellement à évaluer les fonctions cognitives supérieures du cerveau humain dans le but de déterminer leur degré d’efficience. Cette situation permet alors de formuler des recommandations neuropsychologiques personnalisées et ciblées. On parle alors de diagnostics neuropsychologiques. Le neuropsychologue partage tous les droits de diagnostic en matière de santé mentale avec le médecin et le psychologue, à l’exception des troubles graves de la santé mentale (un acte professionnel réservé au psychiatre, un médecin spécialiste). Dans les troubles graves de la santé mentale, on retrouve entre autres le trouble bipolaire (maniaco-dépression), la schizophrénie et les psychoses. Toutefois, le neuropsychologue est le seul professionnel qui possède le droit d’évaluation de l’ensemble des fonctions cognitives supérieures du cerveau, sans exception et/ou restriction. Certains neuropsychologues possèdent une formation universitaire doctorale de deuxième cycle (Psy. D) alors que d’autres possèdent une formation doctorale de troisième cycle (Ph. D.).

Le psychologue

Le psychologue est un professionnel membre de l’Ordre des psychologues du Québec (OPQ). Il s’agit d’un expert pour le traitement des troubles de santé mentale, et non de leur évaluation. Bien que certains psychologues possèdent un droit d’évaluation en matière de santé mentale, seul le neuropsychologue possède le droit d’évaluation des fonctions cognitives supérieures du cerveau, sans exception ou restriction. Considérant ce qui précède, il n’est pas rare que des médecins exigent une évaluation neuropsychologique après une évaluation psychologique jugée trop sommaire ou incomplète.

Contrairement au neuropsychologue, le psychologue possède une formation doctorale qui lui permet de déployer différentes méthodes et/ou techniques pour offrir des services de psychothérapie pour une variabilité de problématiques données. Comme cela est aussi le cas en neuropsychologie, certains psychologues présentent plus de compétences avec un certain type de clientèle et/ou de problématiques spécifiques. Il s’agit d’un partenaire très important pour le neuropsychologue, une fois le ou les bons diagnostic(s) ciblé(s) dans le cadre d’une évaluation neuropsychologique. Certains psychologues possèdent une formation universitaire doctorale de deuxième cycle (Psy. D) alors que d’autres possèdent une formation doctorale de troisième cycle (Ph. D.).

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Le psychoéducateur

Le psychoéducateur est un professionnel membre de l’Ordre des psychoéducateurs et psychoéducatrices du Québec (OPPQ). Il ne peut pas émettre de diagnostics en matière de santé mentale, mais il figure lui aussi, comme l’un des principaux partenaires du neuropsychologue, après son évaluation. Les domaines de la psychologie et de la psychoéducation sont deux disciplines qui se chevauchent souvent, mais qui ont des approches distinctes pour aider les individus à surmonter leurs défis émotionnels, comportementaux et cognitifs. L’une des distinctions principales réside dans le milieu d’intervention privilégié par chaque profession.

Les psychoéducateurs interviennent majoritairement dans le milieu de vie de la personne. Cette proximité avec le vécu éducatif partagé permet aux psychoéducateurs de mieux comprendre et d’adapter leur intervention en fonction des contextes spécifiques de chaque individu. En revanche, les psychologues interviennent principalement en bureau, où ils mènent des évaluations cliniques et des thérapies. Le psychoéducateur ne possède pas de droit en matière d’évaluation diagnostique. Une diplomation universitaire de deuxième cycle (maîtrise universitaire) est nécessaire pour obtenir le titre de psychoéducateur au Québec.

Le travailleur social

Le travailleur social est un professionnel membre de l’Ordre des travailleurs sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec (OTSTCFQ). Les travailleuses et les travailleurs sociaux sont des professionnels de la santé mentale qui œuvrent auprès des individus, des familles, des groupes et des communautés pour améliorer le bien-être individuel et collectif. Ces personnes répondent à des problèmes sociaux tels que le racisme, la pauvreté et le chômage. En outre, les travailleuses et travailleurs sociaux défendent la justice sociale, les droits de la personne et l’accès équitable aux services sociaux et de santé.

Il s’agit d’un type de professionnel qui se spécialise dans l’intervention systémique qui adresse la qualité des relations entre les personnes. Il ne possède cependant pas de droit en matière d’évaluation diagnostique. Une diplomation universitaire de premier cycle (baccalauréat) est nécessaire pour obtenir le titre de travailleur social au Québec.

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L'orthophoniste

L’orthophoniste est un professionnel membre de l’Ordre des orthophonistes et audiologistes du Québec (OOAQ). Ce professionnel s’occupe du dépistage, du diagnostic, du traitement et de la prévention des troubles de la parole, de la voix, du langage et des fonctions de la communication. L’évaluation diagnostique du langage relève de son champ d’expertise spécifique en termes d’actes réservés. En ce qui concerne plus spécifiquement les troubles de l’apprentissage, un orthophoniste peut émettre certaines hypothèses diagnostiques à confirmer ou à infirmer dans le cadre d’une évaluation neuropsychologique. L’orthophoniste développe également des programmes d’intervention afin de prévenir et de traiter les anomalies du langage.

Ce professionnel représente un partenaire idéal pour la stimulation et la rééducation langagière. Une diplomation universitaire de deuxième cycle (maîtrise universitaire) est nécessaire pour obtenir le titre d’orthophoniste au Québec.

L’ergothérapeute

L’ergothérapeute est un professionnel membre de l’Ordre des ergothérapeutes du Québec (OEQ). L’ergothérapie permet aux personnes d’organiser et d’accomplir les activités qu’elles considèrent comme importantes. Cette discipline permet également aux individus de mieux se développer, notamment par le jeu. Il s’agit d’un professionnel parfois très utile pour guider la rééducation d’un trouble moteur après son évaluation. L’ergothérapeute s’occupe également d’améliorer la présence de difficultés importantes sur le plan de la modulation sensorielle.

L’évaluation diagnostique ne relève toutefois pas de son champ de compétence en termes d’actes réservés. Une diplomation universitaire de deuxième cycle (maîtrise universitaire) est nécessaire pour obtenir le titre d’ergothérapeute au Québec.

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Le sexologue

Le sexologue est un professionnel membre de l’Ordre des sexologues du Québec (OPSQ). Son travail consiste principalement à améliorer, maintenir ou rétablir la santé sexuelle. Il s’agit d’un professionnel de choix en matière de troubles sexuels et de paraphilies, de leur évaluation et de leur rééducation.

L’évaluation diagnostique des troubles de la sexualité relève de son champ de compétence en termes d’actes réservés. Une diplomation universitaire de premier cycle (baccalauréat universitaire) est nécessaire pour obtenir le titre de sexologue au Québec.

Le criminologue

Le criminologue est un professionnel membre de l’Ordre professionnel des criminologues du Québec (OPCQ). La profession de criminologue est axée sur la relation d’aide qui se déploie à l’intersection du monde des lois ou de la justice, de la psychologie ainsi que de la sociologie criminelle. Classiquement, le criminologue travaille auprès de personnes ayant posé des actes criminels (délinquants) ainsi qu’auprès de victimes d’actes criminels. Les tâches et fonctions remplies par un criminologue sont très variées et dépendent surtout du poste occupé.

L’évaluation diagnostique ne relève pas de son champ de compétence en termes d’actes réservés. Toutefois, le criminologue peut effectuer des expertises psychosociales en lien avec les capacités de réhabilitation et de réinsertion sociale d’un criminel. Une diplomation universitaire de premier cycle (baccalauréat universitaire) est nécessaire pour obtenir le titre de criminologue au Québec.

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Le conseiller d’orientation

L’orienteur est un professionnel membre de l’Ordre des conseillers et conseillères d’orientation du Québec (OCCOQ). Il s’agit d’un professionnel qui œuvre en relation d’aide dans le cadre de l’orientation et du développement de carrière. L’orienteur peut accompagner les personnes de tous âges, à toutes les étapes de leur vie. Ses interventions visent le développement de l’autonomie socioprofessionnelle et la prise de décisions éclairées sur le plan professionnel, scolaire et personnel.

L’évaluation diagnostique ne relève pas de son champ de compétence en termes d’actes réservés. Une diplomation universitaire de deuxième cycle (maîtrise universitaire) est nécessaire pour obtenir le titre de conseiller d’orientation au Québec.

Le médecin traitant

Le médecin traitant est un professionnel membre du Collège des médecins du Québec (CMQ). En règle générale, il est le point d’entrée dans le système de santé publique et est responsable des soins primaires. Le médecin traitant peut être un médecin généraliste ou un médecin de famille, mais parfois un personnel infirmier ou un assistant du médecin. Il peut émettre des diagnostics médicaux en matière de santé mentale sauf pour les troubles de santé mentale graves (par exemple, schizophrénie, psychoses) qui relèvent exclusivement de la psychiatrie (une spécialité spécifique de la médecine).

Bien que le médecin traitant soit en mesure d’autoriser une pharmacothérapie pour un trouble de santé mentale donné, il ne s’agit pas d’un spécialiste pour l’évaluation des diagnostics de santé mentale. La plupart du temps, un rapport d’évaluation (neuro)psychologique est nécessaire pour déterminer une pharmacothérapie ajustée. Au Québec, le médecin traitant doit avoir effectué une formation universitaire doctorale de premier cycle pour pouvoir porter son titre (programme MD).

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Le neurologue

Le neurologue est un médecin spécialiste, membre du Collège des médecins du Québec (CMQ). Le neurologue est un médecin spécialisé dans la compréhension et les traitements pharmacologiques des atteintes neurologiques sur le plan neuroanatomique et biophysiologique. Il est le seul médecin spécialiste à pouvoir émettre des diagnostics médicaux très précis quant à la configuration structurale du cerveau.

En ce qui concerne les atteintes fonctionnelles du cerveau, le Collège des médecins du Québec (CMQ) recommande fortement une collaboration professionnelle étroite avec un neuropsychologue. La grande majorité des médecins neurologues œuvrent dans le secteur public et une référence d’un médecin traitant est habituellement nécessaire pour une consultation en neurologie. Certains neurologues œuvrent dans le secteur privé. Les patients doivent alors assumer les frais honoraires associés. Au Québec, le médecin neurologue doit avoir effectué une formation universitaire doctorale de deuxième cycle pour pouvoir porter son titre (études post-MD).

Le radiologue

Le radiologue est un médecin spécialiste, membre du Collège des médecins du Québec (CMQ). La radiologie d’intervention est une spécialité médicale très importante qui permet d’améliorer les soins au patient, grâce à l’intégration innovante de procédés diagnostiques qui utilisent les techniques d’imagerie et les traitements peu invasifs. Lors de la passation d’un examen qui concerne l’imagerie médicale, le radiologue interprète et rédige un rapport radiologique. La grande majorité des radiologues œuvrent dans le secteur public et une référence d’un médecin traitant est habituellement nécessaire pour obtenir un rapport radiologique. Dans les faits, les patients rencontrent rarement le radiologue responsable de leur dossier. La plupart du temps, les radiologues travaillent en « arrière-plan » : ils interprètent les résultats et les envoient au médecin traitant qui en a fait la demande.

Il s’agit du seul professionnel qui possède une expertise spécifique avec l’analyse des subtilités obtenues via l’imagerie médicale (par exemple, l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle ou IRMf). Au Québec, le radiologue doit avoir effectué une formation universitaire doctorale de deuxième cycle pour pouvoir porter son titre (études post-MD).

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Le psychiatre

Le psychiatre est un médecin spécialiste de la psychiatrie. La plupart des psychiatres œuvrent au sein du département d’urgence psychiatrique dans les hôpitaux. Ce professionnel peut émettre des diagnostics médicaux en matière de santé mentale et peut prescrire un traitement pharmacologique approprié, le cas échéant. Également, il a le pouvoir d’hospitaliser une personne contre son gré, s’il croit que celle-ci représente un danger pour elle-même ou pour autrui. Dans le cadre d’une décision rendue par un tribunal, le psychiatre peut aussi déterminer si un individu donné est apte mentalement à subir un procès.

Le psychiatre est le seul spécialiste qui possède le droit d’évaluation pour les troubles graves de la santé mentale. Dans les troubles graves de la santé mentale, on retrouve entre autres le trouble bipolaire (maniaco-dépression), la schizophrénie et les psychoses. Au Québec, le psychiatre doit avoir effectué une formation universitaire doctorale de deuxième cycle pour pouvoir porter son titre (études post-MD).

Le psychothérapeute

Le psychothérapeute n’est pas nécessairement un psychologue. Les médecins et les psychologues ne sont pas tenus d’obtenir un permis de psychothérapeute puisque la psychothérapie s’inscrit dans leur champ d’exercice. Les membres des autres ordres professionnels visés doivent néanmoins obtenir un permis délivré par l’Ordre des psychologues du Québec (OPQ). Il peut alors s’agir d’un infirmier, d’un psychoéducateur, d’un travailleur social, d’un ergothérapeute, d’un sexologue, d’un criminologue ou d’un conseiller d’orientation.

Les professionnels autorisés doivent détenir une courte formation additionnelle en psychologie qui ne devrait jamais être comparée à l’amplitude de la formation universitaire requise pour devenir psychologue. Dans les faits, il est question de quelques cours universitaires additionnels versus une formation doctorale complète de 4 à 7 ans. Chaque psychothérapeute est soumis aux lois qui régissent les actes réservés selon son Ordre professionnel d’appartenance.

Au-delà des diplômes et des orientations, la grande majorité des études scientifiques traitant de l’efficacité d’une psychothérapie ont permis de démontrer que le lien de confiance établi dans le cadre d’une relation thérapeutique constitue le meilleur prédicteur d’une psychothérapie réussie. N’ayez donc pas peur de magasiner votre psychothérapeute pour trouver celui ou celle qui vous convient le mieux !

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L’orthopédagogue

Contrairement aux autres professions présentées ci-haut, l’orthopédagogue ne fait pas partie d’un ordre professionnel. L’orthopédagogue est un pédagogue dans le domaine des sciences de l’éducation qui évalue et qui intervient auprès des apprenants qui sont susceptibles de présenter, ou qui présentent, des difficultés d’apprentissage scolaires en lecture, en écriture ou en mathématique, incluant les troubles d’apprentissage. Il s’agit d’un expert de la rééducation et non de l’évaluation.

Ce cadre d’emploi peut être occupé par une variété de personnes distinctes sans obligation de formation formelle. Néanmoins, la plupart des orthopédagogues qui travaillent dans les milieux scolaires possèdent une diplomation universitaire de premier cycle (baccalauréat universitaire) en enseignement ou en adaptation scolaire.

L’éducateur spécialisé

Tout comme l’orthopédagogue, l’éducateur spécialisé ne fait pas partie d’un ordre professionnel. L’éducateur spécialisé travaille auprès de personnes éprouvant des difficultés d’adaptation, comme les personnes atteintes d’une déficience physique ou intellectuelle, les délinquants ou les toxicomanes, afin de permettre leur intégration sociale ou de faciliter leur réadaptation. Il s’agit d’un expert de l’intervention et non de l’évaluation.

En milieu scolaire, l’éducateur spécialisé œuvre auprès des élèves ayant des besoins particuliers comme un trouble d’apprentissage, un handicap physique ou mental, un trouble du comportement, ou tout autre défi spécifique. Il s’agit d’un partenaire clé pour du soutien à la classe et à l’enseignement. Ce cadre d’emploi peut être occupé par une variété de personnes distinctes sans obligation de formation formelle. Néanmoins, la plupart des éducateurs spécialisés possèdent une diplomation collégiale.

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